Leader/dominant/référent...Pour une bonne relation...

Ah oui ça m'intéresserait pas mal ça!

Honnêtement c'est complexe, mais le bouquin est passionnant... et vaut une fortune sur internet o_O

Fais fais, plus on a de culture mieux c'est

Voui :3, va falloir que je réfléchisse à : comment présenter cela, car c'est beaucp d'illustration.

Fais nous des dessins

 tu serais surprise!

J'adore ca

Citation :

Et comme Linda Tellington, qui je trouve est plus sérieux comme travail > se réfère au physique des chevaux, et je pourrais créer un post si ça vous intéresse car j'ai le bouquin! :-)

Oh oui oh oui !!!
Clair qu'il coûte une fortune le bouquin...

Je vais plutôt vous faire des photos!

Ouais, je vais faire ça

Rhoooo la flemmarde !!!!  

 mais je dessine comme un pied, pis c'est vraiment subtile comme détails  

Justement, ça serait excellent, ça ferait un peu des caricatures !

Je vais essayer, mais j'vous promet rien!

Oh oui, fais des caricatures de nos chevaux!

 Namého, ils vont ressembler à rien!

Ca pourrait être un bon jeu n'empeche!

Grave! bonne idée tiens!

Je prends le débat un peu tard et, j'avoue, je n'ai pas tout lu.

Lu quelque part a écrit:

Le cheval est un animal naturellement grégaire qui vit en harde d'une petite dizaine d'individus.

La harde se compose généralement :
- D'un étalon protecteur du troupeau qui se reproduit également avec les juments de la harde.
- De trois à quatre juments dont la plus âgée est souvent à la fois la dominante et la leader, mais pas obligatoirement. Certaines hardes ou harems peuvent se composer d'un étalon unique et d'une seule jument, la taille de la harde dépend des étalons
- De leurs poulains sur deux ou trois années.

Les juments exercent le rôle de reproductrices et de nourrices pour leurs poulains. La jument dominante s'occupe, elle, de l'éducation des poulains les plus irrespectueux. Quand les jeunes étalons sont en âge de se reproduire, ils sont chassés par l'étalon chef ou s'en vont eux-mêmes du groupe pour former des "bandes de jeunes célibataires" à part, jusqu'à former eux-mêmes leur propre harde de juments.

La première jument, souvent la plus âgée du groupe, est l'animal qui conduit la harde lors de ses déplacements. Ses envies doivent coïncider avec celles des autres individus du groupe : trouver un point d'eau, trouver de la nourriture, trouver un lieu où se reposer, trouver un point d'ombre, etc. Elle se décide à agir en premier pour satisfaire son envie et son expérience lui permet d'avoir souvent plus d'à propos que les autres. Il peut cependant y avoir un individu leader par activité (celui qui a en général la bonne idée d'aller vers l'eau, un autre qui pense à se mettre à l'ombre au bon moment, un autre encore qui décide de changer de type d'herbe). Le leadership est totalement indépendant de l'état hiérarchique de la harde.

Dans la harde, il existe une hiérarchie de type dominant/dominé, établie généralement en fonction de l'âge des individus et de leur tempérament. La hiérarchie n'est absolument pas pyramidale, sauf exception liée au hasard des individus. Si A domine B et que B domine C, alors A ne domine pas forcément C. Cette hiérarchie se stabilise au bout de quelques mois de vie commune et n'est en général pas ou peu remise en cause (les juments en gestation auraient tendance à gagner un peu en dominance sur les autres, mais ceci reste anecdotique). Au sein du groupe, l'ordre et la hiérarchie se maintiennent par des manœuvres d'intimidation, notamment via un langage corporel très développé : le cheval se défend ou se fait respecter des autres par des menaces précédant si nécessaire des ruades ou des morsures.

Jusqu’à l'âge de deux ans environ, les poulains et les pouliches restent dans leur groupe, puis en partent d'eux-mêmes ou en sont chassés par l'étalon. Il est très rare qu'un étalon se reproduise avec l'une de ses propres pouliches et ce comportement préserve la harde de la consanguinité. Les jeunes mâles chassés se regroupent pour former un troupeau au sein duquel ils s'aguerrissent en pratiquant des jeux et des combats fictifs durant quelques années. Quand ils ont pris assez d'assurance, ils peuvent créer leur propre harde. Pour ce faire, ils disposent de plusieurs choix, l'un d'eux consiste à provoquer un étalon en duel. S'ils gagnent le combat, ils « récupèrent » les juments du vaincu à condition qu'elles acceptent de le suivre. Il s'agit là d'un comportement privilégiant la descendance des étalons les plus féroces, les plus malins et les plus vigoureux. Un jeune étalon peut aussi former sa harde en « volant » des juments à d'autres étalons, pour peu qu'elles n'apprécient pas leur harde actuelle ou qu'il s'agisse de pouliches en âge de la quitter. L'arrivée de jeunes juments de deux ou trois ans venant de quitter leur troupeau familial est une autre opportunité pour un jeune étalon de former sa harde.

A la lecture de ça (et d'autres articles/livres sur le sujet), j'aurais tendance à dire qu'il faut être les deux. Dominant dans le sens où l'humain devra se faire respecter (le respect étant du à la dominance) mais aussi leader pour pouvoir amener le cheval à nous suivre dans le travail (faire en sorte que le cheval trouve un intérêt confortable à faire ce qu'on lui demande (confiance). En ce qui me concerne, parler de référent n'a que peu de sens vis à vis du cheval, si ce n'est préférer le mot référent car moins connoté négativement que le mot dominant dans l'esprit humain.

Cette notion de dominant (respect) et leader (confiance) est à mes yeux importante à comprendre lorsqu'on veut travailler un cheval et explique, à elles seules, certains problème que l'on peut rencontrer. Ainsi, le fait d'être dominant par exemple ne va pas pour autant nous donner le statut de leader (et inversement). Cela va notamment expliquer, par exemple, pourquoi des fois le cheval n'aura pas envie de travailler malgré qu'il nous respecte, ou à l'inverse, qu'un cheval irrespectueux va bien vouloir travailler. Comprendre cela, va aussi permettre de gérer mieux le troupeau au sein d'une écurie, par exemple quand on veut faire rentrer plusieurs chevaux en même temps des paddocks vers l'écurie. Vouloir prendre en main le cheval soit disant dominant pour que les autres suivent sera dans la majorité des cas une erreur, d'une part parce qu'il n'est pas forcément le leader et d'autre part, car généralement le cheval dominant va se déplacer le dernier car c'est lui qui est censé protéger la harde. Dans ce cas précis, il sera plus intéressant de prendre le cheval repéré comme leader pour cette activité (déplacement) ou tout autre cheval que l'on saura convaincre qu'il doit nous suivre et qui sera à même de faire transiter l'information chez les autres équidés.

J'ai toujours encore du mal avec le mot "leader". Ca me hérisse le poil. ça doit être psychologique

Oui parce qu'il n'y a rien de péjoratif dans ce mot au niveau des chevaux du moins. Après la vision humaine et la connotation que l'homme met derrière c'est autre chose, comme pour la dominance

Mais je pense que la notion de référent est encore plus fausse car dans référent tu as une notion de durée, alors que là, le leadership va être valable à un instant T mais plus forcément ensuite (ou sera modifié).

Rsh a écrit:

Sur des forums je trouve ça affolant: Fais des jeux Parelli, pour que tout aille mieux!
 je n'ai pas grand chose contre Parelli, je trouve même que certaines choses peuvent être piochée... pis bon les gens font ce qu'ils veulent... mais... o_O comme tu dis ; s'y référer comme si c'était la bible, c'est un peu dommage!

Surtout quand on a rien compris à la philosophie qui est derrière

Je suis complètement d'accord avec ton analyse Alain, mais c'est vrai que j'ai aussi du mal avec le terme "dominance"..

Il faut retirer à ces mots toute la connotation péjorative et humaine qu'il y a derrière.

La notion dominant/dominé est totalement accepté par les chevaux. Elle est même vital pour leur bien être. Le cheval le plus dominé du troupeau (de la harde) est souvent le plus heureux car il n'a pas besoin de se soucier de sa sécurité par exemple, ni de la sécurité des autres. Il vit sa vie tranquillou même s'il doit passer en dernier pour la bouffe et autres. Etre dominant, en terme équin, n'a donc rien à voir avec un état "supérieur" sur l'autre. Qui plus est, cette notion de dominance n'est même pas vraiment juste car il n'y a pas de dominance inter espèce. Et l'homme ne sera jamais complètement cheval, surtout que bien souvent, l'humain va agir comme un prédateur (ce qu'il est), consciemment ou inconsciemment d'ailleurs. Enfin, la limite entre respect/peur/confiance est souvent très très fine.

On ne peut pas interagir comme dominant avec les chevaux (sauf par la force, et encore...)
tout simplement parce que nous ne sommes pas des chevaux.

En fait, ça n'est que dans la tête de l'homme qui croit obtenir des choses parce qu'il se proclame dominant, ou machinship.